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"Le travail de David Delruelle opère par renversement, fragmentation et décontextualisation. L’artiste s’intéresse à l’invisible, aux signes qui, une fois rassemblés, fondent une nouvelle compréhension des images. Dans la série "Séquences" ses juxtaposition d'images trouvées créent des effets poétiques ou burlesques. L’inversion ou l’ablation d’une partie de la photographie provoque de curieuses protubérances ou des raccourcis saugrenus. Hybrides de papier, ces œuvres portent en elles la trace de la dualité qui les a vu naître, comme une cicatrice bien nette. Souvent, la violence du trait de coupe se trouve contrebalancée par la douceur et la sensualité d’un autre fragment d’image. Tout comme le montage cinématographique, l’assemblage produit une amorce de narration. Entre chaque collage s’instaure un dialecte ; celui-ci nous parle de la séduction qu’opèrent sur nous ces petites fictions, sans jamais épuiser toutefois le mystère de leur genèse." Septembre Tiberghien

"Le travail de David Delruelle opère par renversement, fragmentation et décontextualisation. L’artiste s’intéresse à l’invisible, aux signes qui, une fois rassemblés, fondent une nouvelle compréhension des images. Dans la série "Séquences" ses juxtaposition d'images trouvées créent des effets poétiques ou burlesques. L’inversion ou l’ablation d’une partie de la photographie provoque de curieuses protubérances ou des raccourcis saugrenus. Hybrides de papier, ces œuvres portent en elles la trace de la dualité qui les a vu naître, comme une cicatrice bien nette. Souvent, la violence du trait de coupe se trouve contrebalancée par la douceur et la sensualité d’un autre fragment d’image. Tout comme le montage cinématographique, l’assemblage produit une amorce de narration. Entre chaque collage s’instaure un dialecte ; celui-ci nous parle de la séduction qu’opèrent sur nous ces petites fictions, sans jamais épuiser toutefois le mystère de leur genèse." 
Septembre Tiberghien
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